1er janvier 2025
Commençons l’année avec le triste anniversaire des 5 ans du Covid qui a commencé ses ravages dans les premiers mois de 2019 (je n’ai pas la date exacte et je ne suis pas le seul) et ayons une pensée pour toutes ses victimes. Un seul article cette fois-ci, ce qui pourrait être ma résolution 2025 concernant ce semainier qui s’était un peu étiolé: « moins mais plus souvent ». Je mettrais ce slogan en rapport avec une autre devise qui me tient à coeur qui est le « moins mais mieux », à appliquer un peu partout dans notre vie.
Au-delà de cette entrée en matière pessimiste, je vous souhaite à toutes et à tous une année placée sous le signe du « mieux » en espérant que toutes les personnes qui souffrent, dans leur santé, de la guerre, de solitude ou de toutes autres causes, voient leur situation s’améliorer cette année.
(les résumés ont été réalisés par l’IA Claude avec relecture manuelle dans le cadre de mon apprentissage de ces outils)

Covid-19 : cinq ans après, la quête toujours infructueuse de l’origine du SARS-CoV-2
Triste anniversaire des 5 ans du Covid. Un article très bien écrit et complet du Monde fait le point sur ce que l’on sait (ou pas) de son origine.
(image générée par intelligence artificielle sur freepik.com)
En résumé, l’origine exacte du virus SARS-CoV-2 reste un mystère non résolu. Deux hypothèses principales demeurent en compétition, sans qu’aucune n’ait pu être définitivement prouvée.
La première hypothèse est celle de l’origine naturelle, dite « zoonotique ». Selon cette théorie, le virus proviendrait d’animaux sauvages vendus illégalement sur le marché de Huanan à Wuhan. Les scientifiques ont établi que les virus les plus proches génétiquement du SARS-CoV-2 proviennent de chauves-souris, notamment le virus RaTG13 trouvé en Chine et le Banal-52 découvert au Laos. Cependant, aucun de ces virus n’est l’ancêtre direct du SARS-CoV-2, et il leur manque un site catalytique essentiel comparé au Covid. De plus la question de l’hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’humain reste sans réponse.
La seconde hypothèse est celle d’un accident de laboratoire à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV). Cette théorie, d’abord considérée comme complotiste, a gagné en crédibilité. Des enquêteurs ont notamment révélé l’existence du projet « Defuse », une proposition de recherche de 2018 visant à modifier génétiquement des coronavirus, bien que ce projet n’ait finalement pas été financé pour des raisons d’éthique et de sécurité.
Des découvertes récentes alimentent le débat. En 2023, une chercheuse française a identifié des traces génétiques d’animaux susceptibles de transmettre le virus sur le marché de Wuhan. Cependant, leur présence ne prouve pas que ces animaux étaient effectivement infectés par le SARS-CoV-2 (et même dans ce cas, on ne pourrait exclure qu’ils aient été infectés par des humain et n’auraient servi que d’amplificateurs de l’épidémie)
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) continue de réclamer plus de transparence à la Chine. Un groupe d’experts international (SAGO) doit bientôt publier un rapport sur l’origine du virus, mais son travail a été entravé par le manque d’accès aux données, tant du côté chinois qu’américain.
Cette question des origines soulève également un débat plus large sur les recherches dites de « gain de fonction », qui visent à modifier des virus pour étudier leur potentiel pandémique. Ces expériences sont controversées en raison des risques qu’elles comportent.
Liens intéressants
Comment sommes-nous tous devenus adeptes des complots
- Comment vous êtes tous devenus Richard Nixon (gratuit: Le Grand Continent)
Astronomie
- Henrietta Swan Leavitt, la petite main qui permit de mettre en évidence l’expansion de l’Univers (gratuit: The Conversation). Probablement l’objet d’un semainier plus complet un de ces jours.