Pourquoi un blog ?

Ancrés très au fond de moi se trouvent les besoins de découvrir et de comprendre. Ces deux façons d'appréhender le monde sont au coeur ma personnalité et ont une influence considérable sur mes activités au quotidien. Mais à quoi servent toutes ces connaissances, quelle est la finalité de mes heures de lecture, et parfois de réflexion ?

La réponse est essentiellement égoïste : parce que j'aime ça ! C'est un plaisir de me plonger dans un domaine que je ne connais pas, de parcourir les articles du Monde, de sauter d'un concept à l'autre sur la Wikipédia ou encore d'ouvrir un magazine scientifique comme Pour la Science ou Epsiloon pour y découvrir des choses que je ne cherchais pas.

Et j'ai d'autres défauts : tout d'abord, j'aime les gens. Pas « les gens» au sens général (je suis plutôt déçu par l'humain que je vois dans les actualités, au point de craindre de développer la part misanthrope qui sommeille en moi), mais les gens que je peux rencontrer autour de moi, avec qui il est possible d'échanger, de discuter et de partager des moments et des valeurs. Bref, j'aime bien l'individu et peu la masse…

Ensuite, j'aime créer et construire : construire des relations, élaborer et mettre en place des processus ou ériger des châteaux de sable ; mais également faire naître des récits ou forger des programmes informatiques. Tous ces domaines se ressemblent plus qu'on l'imagine, ils nécessitent d'échafauder des hypothèses dans le monde de l'abstrait puis de projeter ces pensées dans la réalité, avec la grande violence du pragmatisme qui fait face à l'idéal. J'ignore si c'est un défaut, mais c'est certainement un besoin, au même titre que la découverte pour moi.

Alors, pourquoi un blog ? Parce qu'il me semble que ce mode un peu désuet, bientôt rangé avec les lettres écrites à la plume d'oie, pouvait satisfaire aussi bien mon envie de partager que les contraintes de l'erratique besogne de la créativité. Avec un blog, rythmes et supports peuvent varier au fil de mes inspirations et de l'avancement de mes projets. De plus, très old school, je préfère les (belles) lettres aux podcasts ou aux vidéos. Ces dernières me paraissent passer trop lentement dans ma tête pour n'y laisser finalement que des miettes. Une limitation de mes neurones probablement. J'essayerai toutefois d'égayer parfois la sécheresse des mots avec des créations plus graphiques, comme pour mes « midis-scientifiques» que vous retrouverez dans les projets.

À ce stade, je n'ose pas encore croire que je vous ai déjà enthousiasmés pour ce blog, mais j'espère avoir assez piqué votre curiosité pour vous inciter à vous abonner. Et, quoi qu'il arrive, j'aurai ouvert une petite lucarne sur ma personnalité pour celles et ceux qu'elle pourrait intéresser.

Je ne peux donc plus que vous souhaiter une bonne lecture.

Patrick


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